Stress et cortisol
Documents de référence
Chat en situation de stress
On appelle stress l'ensemble des réponses d'un organisme soumis à des facteurs environnementaux qui imposent des contraintes. Le stress se manifeste dans un premier temps par l’accélération des rythmes cardiaque et ventilatoire, la dilatation des pupilles, l’élévation de la glycémie (taux de glucose sanguin)... C’est cette réaction à court terme qui est envisagée ici.
Elle est profitable à l’organisme car elle le prépare à faire face un danger éventuel. Cependant, si la situation stressante devient chronique, l’état physiologique du sujet peut de détériorer.
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Combat de lutte
La pratique d'un sport de compétition (ici la lutte) fait intervenir des réponses semblables à celles d'un stress (réaction à court terme).
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1. Molécule de cortisol - 2. Les glandes surrénales : a veine cave inférieure ; b aorte ; c uretère ; d rein gauche ; e glande surrénale gauche
Le cortisol (1) est une hormone* secrétée par les glandes corticosurrénales** (2) lors d'un stress ou d'un exercice physique.
Images : 1 en.wikipedia.org – 2 (modifiée) www.larousse.fr
*Hormone. Molécule produite à faible dose par des cellules spécialisées (ou cellules endocrines), transportée par le sang, et qui agit de manière spécifique sur des cellules cibles possédant des récepteurs caractéristiques de cette hormone.

**Glandes surrénales. Comme leur nom l’indique, les glandes surrénales sont situées au-dessus des reins. Elles ont pour rôle de sécréter des hormones* impliquées dans différents processus. Chacune des deux glandes surrénales est composée d’une partie interne, la médullosurrénale, et d’une partie externe, la corticosurrénale, qui l’entoure.
Document 1  
Concentrations salivaires de cortisol pendant 24 heures chez des individus sédentaires (moyenne pour n = 5 individus).
La concentration salivaire de cortisol est un bon reflet de sa concentration sanguine. Les prélèvements sont faciles à réaliser et ne provoquent aucun stress.
Image : www.ar-l.ch
Document 2  
Concentrations salivaires de cortisol chez des sportifs de haut niveau en situation de compétition ou de récupération
Les mesures ont été réalisées en 1995 au cours des championnats de France de lutte Espoir (moins de 20 ans). Quinze lutteurs adultes (âgés de 17 à 19 ans) de sexe masculin ont participé à l'expérimentation.
Les prélèvements salivaires pour les dosages de cortisol ont été effectués, lors d'un jour de repos, lors de la compétition qui a duré deux jours, puis au cours des huit jours qui ont suivi la compétition.  Pendant les deux jours de compétition les premiers prélèvements ont été réalisés avant l'échauffement, c'est à dire 1h30 avant le début des combats, et les derniers prélèvements ont été effectués une demi-heure après la fin des combats.
• Le temps moyen de combat par athlète et par demi-journée est de 4,7 minutes.
• La demi-vie du cortisol, c'est-à-dire le temps nécessaire pour que la moitié d’une quantité d’hormone soit détruite dans l'organisme, est de 74 minutes.
Document 3  
Mode d’action cellulaire du cortisol
La corticosurrénale est sous la dépendance du système nerveux lui-même en relation avec l’environnement extérieur. Dès qu’il a franchi la membrane plasmique d’une cellule cible le cortisol s’associe à un récepteur cytoplasmique. Le complexe hormone-récepteur migre alors dans le noyau où se lie à l’ADN près de gènes cibles et ainsi active ou ralentit leur transcription. Par exemple, dans les cellules du foie, il active en particulier la transcription des gènes codant la synthèse des enzymes nécessaires à la production de glucose qui est un métabolite énergétique.
• Toutes les enzymes (catalyseurs biologiques) sont des protéines.