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1 Localisation du septum - 2 Dispositif expérimental - 3 Résultats d'autostimulation électrique chez le rat
En 1954 Olds et Milner recherchent un « centre de la vigilance » dans le cerveau. Pour cela ils implantent des électrodes dans cette zone supposée du cerveau de rats afin de vérifier si l'on peut les amener à éviter certains coins de leur cage en les stimulant électriquement. L’ensemble des rats a effectivement tendance à éviter les endroits « trop stimulants ». Tous, sauf un ! Contrairement aux autres, Jack, le rat « réfractaire », revient systématiquement vers les endroits où les chocs électriques sont administrés. Mieux que ça : plus l'intensité des chocs électriques est intense, plus Jack se dirige vers les zones où ils sont administrés.
Face à ce comportement, Olds entreprend de disséquer l'animal. Il découvre alors que l'électrode a été mal implantée et qu’elle se trouve dans une zone très proche de la zone étudiée : le septum (1). Il entreprend alors de généraliser l'expérience sur de nombreux rats chez lesquels il implante une électrode dans le septum. Les animaux déclenchent eux-mêmes la stimulation électrique en appuyant sur une pédale (2).
Au début les rats appuient sur la pédale par hasard mais très vite ils appuient à répétition (3). La fréquence des appuis (jusqu'à 6000 fois par heure) est alors proportionnelle à l’intensité du courant. Les rats cessent d’appuyer dès qu’aucun courant ne traverse l’électrode. Chez des rats affamés qui ont le choix entre 2 leviers, l’un fournissant de la nourriture et l’autre de l’électricité dans le septum , c’est le levier d’autostimulation qui est systématiquement choisi au mépris parfois de leur survie.
Images : 1 The whole brain Atlas: www.med.harvard.edu - 2 brainmind.com - 3 (modifiée) www.inrp.fr
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1 Localisation du septum - 2 Dispositif expérimental - 3 Résultats d'autostimulation électrique chez le rat
En 1954 Olds et Milner recherchent un « centre de la vigilance » dans le cerveau. Pour cela ils implantent des électrodes dans cette zone supposée du cerveau de rats afin de vérifier si l'on peut les amener à éviter certains coins de leur cage en les stimulant électriquement. L’ensemble des rats a effectivement tendance à éviter les endroits « trop stimulants ». Tous, sauf un ! Contrairement aux autres, Jack, le rat « réfractaire », revient systématiquement vers les endroits où les chocs électriques sont administrés. Mieux que ça : plus l'intensité des chocs électriques est intense, plus Jack se dirige vers les zones où ils sont administrés.
Face à ce comportement, Olds entreprend de disséquer l'animal. Il découvre alors que l'électrode a été mal implantée et qu’elle se trouve dans une zone très proche de la zone étudiée : le septum (1). Il entreprend alors de généraliser l'expérience sur de nombreux rats chez lesquels il implante une électrode dans le septum. Les animaux déclenchent eux-mêmes la stimulation électrique en appuyant sur une pédale (2).
Au début les rats appuient sur la pédale par hasard mais très vite ils appuient à répétition (3). La fréquence des appuis (jusqu'à 6000 fois par heure) est alors proportionnelle à l’intensité du courant. Les rats cessent d’appuyer dès qu’aucun courant ne traverse l’électrode. Chez des rats affamés qui ont le choix entre 2 leviers, l’un fournissant de la nourriture et l’autre de l’électricité dans le septum , c’est le levier d’autostimulation qui est systématiquement choisi au mépris parfois de leur survie.
Images : 1 The whole brain Atlas: www.med.harvard.edu - 2 brainmind.com - 3 (modifiée) www.inrp.fr
La sensation de plaisir accompagne les comportements permettant d’assurer nos fonctions vitales (comportements alimentaire, social, sexuel...).
On cherche :
- à localiser la (les) zone(s) du cerveau impliquée(s) dans la sensation de plaisir ;
- s’il existe une (des) zone(s) cérébrale(s) spécifiquement activée(s) par une récompense de nature érotique.
On cherche :
- à localiser la (les) zone(s) du cerveau impliquée(s) dans la sensation de plaisir ;
- s’il existe une (des) zone(s) cérébrale(s) spécifiquement activée(s) par une récompense de nature érotique.
L'imagerie par résonance magnétique (IRM)
C'est une technique d'imagerie médicale bien adaptée à l'observation des tissus mous comme le système nerveux central (encéphale et moelle épinière). Elle ne présente aucun danger pour le sujet et permet d'obtenir des coupes (tomographies) en 2D ou 3D de l'intérieur du corps selon trois plans de référence perpendiculaires aux trois axes de polarité (voir cours de seconde) :
- le plan coronal (ou frontal), perpendiculaire à l'axe dorso-ventral, divise le corps en 2 parties l'une ventrale et l'autre dorsale;
- le plan axial (ou transversal), perpendiculaire à l'axe antéro-postérieur, divise le corps 2 parties l'une supérieure et l'autre inférieure ;
- le plan sagittal, perpendiculaire à l'axe gauche droite, divise le corps en 2 parties, l'une droite et l'autre gauche (il ne passe pas forcément par le plan de symétrie bilatérale).
C'est une technique d'imagerie médicale bien adaptée à l'observation des tissus mous comme le système nerveux central (encéphale et moelle épinière). Elle ne présente aucun danger pour le sujet et permet d'obtenir des coupes (tomographies) en 2D ou 3D de l'intérieur du corps selon trois plans de référence perpendiculaires aux trois axes de polarité (voir cours de seconde) :
- le plan coronal (ou frontal), perpendiculaire à l'axe dorso-ventral, divise le corps en 2 parties l'une ventrale et l'autre dorsale
- le plan axial (ou transversal), perpendiculaire à l'axe antéro-postérieur, divise le corps 2 parties l'une supérieure et l'autre inférieure ;
- le plan sagittal, perpendiculaire à l'axe gauche droite, divise le corps en 2 parties, l'une droite et l'autre gauche (il ne passe pas forcément par le plan de symétrie bilatérale).
L'imagerie par résonance magnétique fonctionnelle (IRMf)
De manière très simplifiée, on observe que lorsque l'activité cérébrale est élevée, les neurones ont un métabolisme plus important ce qui entraîne une augmentation du débit sanguin local permettant de satisfaire l'augmentation des besoins de ces cellules. L'IRMf permet d'identifier les aires cérébrales aux niveaux desquelles le débit sanguin a été modifié, au cours de l'exécution d'une tâche ou d'une fonction cognitive (liée à la perception du milieu environnant).
Edu-Anatomist est une base de données d'images du cerveau réalisées par IRM. Elle propose des images anatomiques (ici en nuances de gris) et des images fonctionnelles (ici en fausses couleurs), révélant les variations d'activité cérébrale, que l'on peut superposer.
Images obtenues avec EduAnatomist (individu 13241)
De manière très simplifiée, on observe que lorsque l'activité cérébrale est élevée, les neurones ont un métabolisme plus important ce qui entraîne une augmentation du débit sanguin local permettant de satisfaire l'augmentation des besoins de ces cellules. L'IRMf permet d'identifier les aires cérébrales aux niveaux desquelles le débit sanguin a été modifié, au cours de l'exécution d'une tâche ou d'une fonction cognitive (liée à la perception du milieu environnant).
Edu-Anatomist est une base de données d'images du cerveau réalisées par IRM. Elle propose des images anatomiques (ici en nuances de gris) et des images fonctionnelles (ici en fausses couleurs), révélant les variations d'activité cérébrale, que l'on peut superposer.
Images obtenues avec EduAnatomist (individu 13241)
Organisation de l'encéphale (IRM)
On appelle encéphale le contenu de la boîte crânienne. L'encéphale (a, coupe sagittale) est formé du tronc cérébral auquel sont reliés le cervelet, à l'arrière, et le cerveau, au dessus. Le cerveau (b) est formé de deux hémisphères (droit et gauche). Sur chaque hémisphère on distingue extérieurement 4 lobes (c) : le lobe frontal à l'avant, le lobe pariétal au dessus, le lobe temporal sur le côté et le lobe occipital à l'arrière. Un cinquième lobe, le lobe lymbique, n'est visible qu'en coupe.
Image obtenue avec EduAnatomist (individu 1232)
On appelle encéphale le contenu de la boîte crânienne. L'encéphale (a, coupe sagittale) est formé du tronc cérébral auquel sont reliés le cervelet, à l'arrière, et le cerveau, au dessus. Le cerveau (b) est formé de deux hémisphères (droit et gauche). Sur chaque hémisphère on distingue extérieurement 4 lobes (c) : le lobe frontal à l'avant, le lobe pariétal au dessus, le lobe temporal sur le côté et le lobe occipital à l'arrière. Un cinquième lobe, le lobe lymbique, n'est visible qu'en coupe.
Image obtenue avec EduAnatomist (individu 1232)
Protocole expérimental
Ce protocole est appliqué sur 18 jeunes hommes volontaires, droitiers hétérosexuels, sans atteintes neurologiques ni troubles psychiatriques et présentant une libido normale. Au cours de ce TP, les IRM obtenues sont exploitées avec Edu-Anatomist.
Source : acces.en.frns-ly
Ce protocole est appliqué sur 18 jeunes hommes volontaires, droitiers hétérosexuels, sans atteintes neurologiques ni troubles psychiatriques et présentant une libido normale. Au cours de ce TP, les IRM obtenues sont exploitées avec Edu-Anatomist.
Source : acces.en.frns-ly