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Situation |
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Matériel Polycopiés 1 fiche élève par élève 12 fiches poste Dans la salle - Fiches élèves : 1 exemplaire par élève, sur le bureau professeur.Par poste de travail - RAS |
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Commentaire Éléments de réponses 1. La phase de stimulation provoque le développement de plusieurs follicules producteurs d’œstrogènes. Dans ce cas, la quantité d’œstrogènes plasmatiques est telle qu’elle provoquer un rétrocontrôle positif sur le complexe hypothalamo-hypophysaire, donc un pic de LH, bien avant que les follicules soient mûrs. Des ovulations spontanées sont donc à craindre alors que les ovocytes ne sont pas fécondables et sans possibilité de les recueillir. Au bout de 14 jours la concentration plasmatique d’œstradiol doit être proche de zéro et l’échographie ne doit pas mettre en évidence de follicule en cours de maturation (faible diamètre). 2. L’injection de FSH est quotidienne ce qui a pour conséquence de maintenir un taux plasmatique de FSH élevé en permanence (il n’y a pas de rétrocontrôle négatif car l'hypophyse est bloquée). Cela a deux conséquences : - le taux de FSH est suffisant pour permettre à plusieurs ovocytes (souvent un dizaine) de se développer ; - il n’y a pas d’atrésie folliculaire (pas de follicule dominant), tous arrivent à maturité. 3. L’injection de LH mime le pic de LH provoquant l’ovulation et celle-ci a spontanément lieu entre 37 et 40 heures après l’injection de LH. On recueille donc les ovocytes juste avant l’ovulation spontanée. 4. Le progestatif permet de développer l’endomètre utérin (dentelle) et d’inhiber les contractions utérines. Le traitement n’est nécessaire que pendant 8 jours car, au-delà, c’est l’embryon lui-même qui produit de la progestérone. Complément : Protocole antagoniste dit protocole court Dans ce cas, il n’y a pas de phase de blocage.La stimulation débute au 2e jour du cycle par injection quotidienne de FSH de synthèse. La surveillance commence au 7e jour du cycle selon les mêmes modalités que pour le protocole long. Lorsque la taille des follicules atteint un certain seuil ou que le taux d’œstradiol arrive à un certain niveau, on ajoute une injection quotidienne d’un antagoniste de la GnRH. Le protocole se poursuit ensuite de la même manière que pour le protocole long décrit dans Le traitement hormonal associé à la FIVETE. Sources : www.natisens.com et www.chu-toulouse.fr |
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