Stress et cortisol
 
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Objectif de connaissance. Un exemple de mise en évidence du rôle de l'environnement sur la protéosynthèse.
Matériel. Les documents nécessaires sont dans le fichier cortisol.htm
Questions Capacités - Exigences - Conseils
1. Quelle pourrait être, selon vous, la cause des variations de valeur de la concentration salivaire de cortisol observées chez des sportifs de haut niveau.
Recenser, extraire et organiser des informations
- Utiliser les documents 1 et 2.
- Comparer la concentration salivaire de cortisol au cours de journée chez un individu sédentaire et chez un sportif de haut niveau au repos ou en phase de récupération. Justifier la réponse en s'appuyant sur des valeurs numériques.
- Pendant les jours de compétition, peut-on attribuer la valeur de la concentration salivaire de cortisol à l'effort physique fourni au cours des combats ? Justifier la réponse, deux arguments sont attendus.
- Comparer la valeur de la concentration salivaire de cortisol à 19h30 le premier et le second jour de compétition. Justifier la réponse en s'appuyant sur des valeurs numériques et en tenant compte de la demi-vie du cortisol.

- Terminer en rédigeant un bilan qui répond à la question posée en mettant en relation les documents 1 et 2.
2. Montrer que l'environnement extérieur peut influer sur la nature des protéines produite par une cellule. Recenser, extraire et organiser des informations
- La réponse doit être argumentée en s'appuyant sur la réponse à la question 1 et sur le document 3.
Pour travailler ce sujet à la maison voir le manuel (Nathan 1e S) p. 68, 69 - Exercices : 7 p. 79, 9p. 80.

Matériel

Ordinateurs
- Copier le dossier Documents / TP / 1s41tp1 dans le dossier Ressources / SVT de la classe.

Dans la salle
- Fiches élèves : 1 exemplaire par élève, sur le bureau professeur.

Par poste de travail
- RAS

Commentaire

Discussion

Jour de repos

• Le rythme de cortisol se caractérise par une diminution au cours de la journée, toutefois par rapport aux valeurs relevées dans la littérature, il est assez nettement atténué. En effet les valeurs relevées à 8H30 correspondent à celles retrouvées par Fiet et al. (1981) et Vinning et al. (1983) (environ 15nmol/L), par contre la valeur de 10,7 nmol/L, à 17H30, retrouvée dans notre étude, est au moins deux fois supérieure à celle rapportée par ces auteurs. Une telle différence, entre jeunes athlètes et sédentaires, bien que moins accentuée, apparaît dans les résultats de Méro et al. (1990).
Compétition
• La compétition induit des augmentations nettement significatives des valeurs de cortisol par rapport aux valeurs de repos, cependant on ne peut pas considérer que les fortes augmentations observées sont consécutives à la seule charge physique, en effet le temps moyen de combat par athlète et par demi journée est de 4,7 min. Par ailleurs on peut observer que le taux de cortisol est déjà à son maximum avant le début des combats et avant toute dépense physique (15h00 le premier jour et 8h30 le deuxième jour de compétition). Ces pics initiaux sont imputables à un stress psychologique résultant de l'anticipation et de l'anxiété des sujets avant l'épreuve (Bolm-Audorff et al. 1986).
• De même on remarquera que, après arrêt des combats le premier jour, les taux de cortisol se maintiennent à des valeurs relativement élevées, alors que, l'arrêt de la compétition le second jour, se traduit par un effondrement des taux. En deux heures (entre 17H30 et 19H30 le deuxième jour de compétition) le taux moyen est pratiquement divisé par trois. Compte tenu de la demi-vie de cortisol qui est de 74 min (Few 1974), ceci permet de considérer qu'il y a pratiquement un arrêt de la production de cortisol par la surrénale.
Récupération
• Quant à la récupération post-compétitive, il ressort de nos résultats que durant toute cette période post-compétitive, malgré un état de fatigue rapporté par les athlètes et objectivé par les entraîneurs, les taux de cortisol ne présentent aucune différence significative par rapport à la valeur de référence (valeur 17H30 du jour de repos). Hooper et al. (1995) parviennent à la même conclusion chez des nageurs d'âge équivalent à nos athlètes. Ce paramètre ne constitue donc pas un indice de la fatigue post-compétitive en lutte.
Source
: http://caratome.free.fr/Publications/CortisolEtCompet.htm