Sexualité et procréation |
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OBJECTIF I. Contrôle neuroendocrinien du fonctionnement des appareils reproducteurs • Le complexe hypothlamo-hypophysaire stimule les gonades TP 1. Le contrôle de l'activité testiculaire • Contrôle du fonctionnement de l'appareil reproducteur masculin TP 1b. Le contrôle des activités ovarienne et utérine - Facultatif • Contrôle du fonctionnement de l'appareil reproducteur féminin • L'essentiel TP 2. Des traitements à base d'hormones II. Les méthodes de contraception • Une contraception hormonale féminine préventive : la pilule œstro-progestative • Les autres méthodes de contraception hormonale féminine • La contraception hormonale féminine d'urgence • La contraception hormonale masculine • La contraception non hormonale • Les infections sexuellement transmissibles (IST) • L'essentiel III. La procréation médicament assistée (PMA) • L’infertilité des couples a des causes variées • Les modalités de la procréation médicalement assistée • PMA et éthique • L'essentiel TP 3. Plaisir et activité cérébrale IV. L'activité sexuelle est associée au plaisir • Mise en évidence d'un système de récompense chez le rat • Le circuit de récompense est à la base des comportements permettant d’assurer nos fonctions vitales • La dopamine : une « molécule du plaisir » • L'essentiel BILAN |
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OBJECTIF ● Les gonades ont une double fonction. L'une est est exocrine car elles produisent des gamètes, l'autre est endocrine car elles produisent des hormones. Pourtant, si le testicule a un activité continue, l'ovaire a une activité cyclique. ● On cherche à préciser les mécanismes qui contrôlent l'activité des gonades, de manière à dégager les principes généraux de la contraception et de la procréation médicalement assistée puis d'évoquer leur cadre éthique. |
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I. Contrôle neuroendocrinien du fonctionnement des appareils reproducteurs | ||
Le complexe hypothalamo-hypophysaire stimule les gonades | ||
L'hypogonadisme est une maladie qui se manifeste par un développement incomplet des caractères sexuels car la sécrétion d'hormones sexuelles est très insuffisante. Chez les personnes concernées on observe un dysfonctionnement de l'hypothalamus ou de l'hypophyse. 1 ![]() ![]() ![]() ![]() 1 Localisation de l'hypothalamus - 2 Gros plan - 3 Localisation de l'hypophyse - 4 Gros plan L'hypothalamus (1 et 2) est un centre nerveux situé à la base du cerveau. L'hypophyse (3 et 4) est une petite glande à fonction endocrine (sécrétrice d'hormones) située juste au dessous l'hypothalamus. Images IRM : The whole brain Atlas: www.med.harvard.edu |
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L'hypothalamus est en relation directe avec l'hypophyse Le sang qui irrigue l'hypothalamus emprunte un premier réseau capillaire qui collecte la GnRH. La gonadolibérine est alors transportée par une veine porte jusqu'à un second réseau capilliaire situé dans l'hypophyse où se trouvent les cellules cibles de la GnRH. Image (modifiée) : www.snv.jussieu.fr |
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Une hormone est une substance chimique sécrétée en faible quantité par une cellule endocrine, transportée par le sang et agissant sur des cellules cibles porteuses de récepteurs spécifiques. | ||
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TP 1. Le contrôle de l'activité testiculaire | |
L'hypothalamus produit de la GnRH | ||
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L'hypothalamus produit de la gonadolibérine (GnRH) L'hypothalamus reçoit et intègre en permanence deux types de messages nerveux : - les uns en provenance de l'environnement externe (visuels, olfactifs, tactiles...) ; - les autres en provenance de l'environnement interne (paramètres plasmatiques). Il y répond de diverses manières. En particulier, certains de ses neurones produisent une neurohormone (hormone libérée par un neurone) la GnRh (gonadotropin releasing hormone ou gonadolibérine). Image : SVT TS, Bordas 2002, p. 303 |
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L'hypophyse possède deux populations de cellules endocrines, cibles de la GnRH et productrices de gonadostimulines | ||
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Un première population de cellules hypophysaires produit de la LH En réponse à chaque pic de GnRH certaines cellules hypophysaires produisent de la LH (luteinizing hormone ou hormone lutéinisante) qui est une hormone (de nature glycoprotéique). Image (modifiée) : SVT TS, Bordas 2002 p. 301 |
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Une seconde population de cellules hypophysaires produit de la FSH. En réponse à chaque pic de GnRH certaines cellules hypophysaires produisent de la FSH (follicle-stimulating hormone ou hormone folliculostimulante ou folliculostimuline), qui est aussi une hormone (de nature glycoprotéique et chimiquement proche de la LH). LH et FSH sont libérées dans la circulation générale par le flux sanguin qui quitte l'hypophyse. Elles stimulent des cellules cibles situées dans les gonades (ovaires ou testicules), ce sont des gonadostimulines. |
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Contrôle du fonctionnement de l'appareil reproducteur masculin | ||
La LH stimule les cellules de Leydig qui produisent de la testostérone | ||
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![]() ![]() ![]() 1. LH et production de testostérone - 2 Cellules de Leydig - 3 Molécule de testostérone Sous l'effet de la LH (1) les cellules de Leydig (2), produisent de la testostérone (1 et 3) à partir du cholestérol. La testostérone est l'hormone masculinisante, indispensable au développement et au maintien des caractères sexuels masculins ainsi qu'à la production des spermatozoïdes (action sur les cellules de Sertoli) et au comportement sexuel. En outre la testostéone facilite des transcriptions d'ARN et agit donc sur l'activité cellulaire liée à la synthèse protéique (anabolisme). Images : A SVT TS, Bordas 2002 p. 310 - B webcampus.fundp.ac.be - C obtenue avec le logiciel RasTop |
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La FSH stimule les cellules de Sertoli qui permettent la spermatogénèse | ||
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Tube séminifère Sous l'effet de la FSH les cellules de Sertoli (1) ont un rôle nourricier qui permet la multiplication des spermatogonies (2) et la différenciation de leurs cellules filles (3, 4) en spermatozoïdes (5). Image : webcampus.fundp.ac.be |
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La testostérone agit en retour sur le complexe hypothalamo-hypophysaire | ||
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Récepteurs hypothalamiques de la testostérone On injecte de la testostérone rendue radioactive puis on réalise une autoradiographie de l'hypothalamus. La présence de l'hormone, fixée sur ses récepteurs, est révélée par des points noirs. L'hypothalamus possède des cellules cibles de la testostérone. Des observations analogues peuvent être réalisées sur l'hypophyse. Image : SVT TS, Bordas 2002, p. 302 |
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Sécrétion de LH et de testostérone a. Chez un bélier adulte non castré - b. Chez un bélier adulte, 6 semaines après castration - c. Chez un bélier adulte castré et porteur d'un implant sous-cutané libérant de la testostérone. Alors que la LH est indispensable à la production de testostérone par les cellules de Leydig (a), on observe que sans testostérone (bélier castré b) la production de LH augmente et qu'elle est à nouveau diminuée sous l'effet de la testostérone (c). La testostérone inhibe la libération de LH, elle exerce un rétrocontrôle négatif sur le complexe hypothalamo-hypophysaire. Des observations comparables peuvent être réalisées avec la FSH. Image (modifiée) : SVT TS, Bordas 2002, p. 302 |
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L'appareil reproducteur masculin est régulé en constance | ||
1 ![]() ![]() 1 Contrôle neurohormonal de l'appareil reproducteur masculin - 2 Mesure de la testostéronémie Au delà d'un seuil (1), la testostérone induit une diminution des sécrétions de GnRH, FSH et LH. Cela entraîne une diminution de sa production par rétrocontrôle négatif. La testostéronémie diminuant, le frein est levé, ce qui permet une reprise de la production de GnRH, FSH, LH et donc de testostérone. Il en résulte que la testostéronémie (taux plasmatique de testostérone) fluctue sans cesse autour d'une valeur moyenne (2), ce qui permet une testostéronémie stable à un âge donné. Image 2 (modifiée) : SVT 1eS, Bordas 2011, p. 254 Remarque La constance de la testostéronémie résulte en fait de deux phénomènes antagonistes, permanents et équivalents : - sa production continue par les cellules de Leydig ; - sa dégradation permanente par les cellules hépatiques et les cellules cibles. |
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Contrôle du fonctionnement de l'appareil reproducteur féminin | ||
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TP 1b. Le contrôle des activités ovarienne et utérine - FACULTATIF | |
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Contrôle neurohormonal de l'appareil reproducteur féminin (diaporama) ATTENTION. Les liens du diaporama vers des images ne fonctionnent pas sous Firefox. Contrôle neurohormonal de l'appareil reproducteur féminin (polycopié à compléter) |
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La FSH stimule la maturation des follicules | ||
A ![]() ![]() ![]() ![]() A Follicule précavitaire (début de cycle) - B Follicule cavitaire (vers le 7e jour du cycle) - C Follicule mûr (milieu de cycle) - D Corps jaune En début de cycle, la FSH favorise la multiplication des cellules folliculaires (C5) et des thèques (C6 et C7) productrices d'œstrogènes. Pendant la phase folliculaire, plus le nombre de cellules folliculaires est élevé, plus la production d'œstrogènes est importante. Après l'ovulation, le corps jaune (D) n'a pas besoin de FSH pour produire des œstrogènes et de la progestérone. |
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L'œstradiol L'œstradiol est la plus active des hormones œstrogènes synthétisés, à partir du cholestérol, par la thèque interne et la granulosa du follicule ovarien. Les œstrogènes sont des hormones féminisantes, indispensables au développement et au maintien des caractères sexuels secondaires et au comportement sexuel. Image obtenue avec le logiciel RasTop |
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La progestérone La progestérone est une hormone synthétisée à partir du cholestérol par les cellules lutéales du corps jaune. Image obtenue avec le logiciel RasTop |
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Concentration plasmatique des hormones ovariennes Jusqu'au 12e jour du cycle environ, la quantité d'œstrogènes produite augmente au fur et à mesure que le nombre de cellules folliculaires augmente. Le corps jaune prends ensuite le relai en produisant aussi de la progestérone mais, sans stimulation particulière, son activité chute à partir dans la 3e semaine du cycle. Image (modifiée) : SVT TS, Hachette 1994 p. 247 |
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Les hormones ovariennes contrôlent le cycle utérin | ||
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Synchronisme ses cycles ovarien et utérin En début de cycle, le faible taux plasmatique d'hormones ovariennes provoque les règles (ou menstruations). Ensuite, les œstrogènes d'abord et la progestérone ensuite permettent la reconstitution de l'endomètre utérin : - les œstrogènes agissent sur la prolifération des cellules de la muqueuse utérine, sur la sécrétion des glandes du col de l'utérus (augmentation de la fluidité du mucus) ainsi que sur le métabolisme des glucides et des lipides ; - la progestérone agit sur le développement de la dentelle utérine, la sécrétion des glandes du col (resserrement du maillage du mucus) et le développement des glandes mammaires. Image (modifiée) : SVT TS, Hachette 1994 p. 247 |
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Cette commande ovarienne de l'utérus permet le synchonisme des cycles ovarien et utérin, nécessaires au bon fonctionnement de l'appareil reproducteur féminin. En effet, la fécondation ne peut intervenir qu'après l'ovulation, vers 14e jour, et au moment où la glaire cervicale est perméable aux spermatozoïdes. Le transit de l'embryon dans les trompes durant une semaine, il est nécessaire que l'endomètre soit entièrement reconstitué vers le 21e jour du cycle. |
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Les hormones ovariennes agissent en retour sur le complexe hypothalamo-hypophysaire | ||
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Récepteurs hypothalamiques de la progestérone On injecte de la progestérone rendue radioactive puis on réalise une autoradiographie de l'hypothalamus. La présence de l'hormone, fixée sur ses récepteurs, est révélée par des points noirs. L'hypothalamus possède des cellules cibles de la progestérone. On obtient le même résultat avec de l'œstradiol rendu radioactif. Des observations analogues peuvent aussi être réalisées sur l'hypophyse. Image : SVT TS, Belin 2002, p. 180 |
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Sécrétion de LH et œstrogènes Chez une guenon ovariectomisée on place d'abord un implant sous-cutané libérant de l'œstradiol puis, dans un second temps, on injecte une forte dose d'œstradiol. On observe qu'à taux faible (< 300 pg/mL), mais constant, l'œstradiol inhibe la sécrétion de LH, alors qu'à forte dose l'œstradiol stimule la sécrétion de LH. Des observations comparables peuvent être réalisées avec la FSH. Image (modifiée) : SVT TS, Nathan 2002 p. 277 |
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Un rétrocontrôle négatif jusqu'au 11e jour de la phase folliculaire En débute de cycle la faible quantité d'œstrogènes exerce un rétrocontrôle négatif sur le complexe hypothlamo-hypophysaire. Il en résulte une diminution de la sécrétion de GnRH, FSH et LH. Faute de stimulation, la plupart des follicules cavitaires dégénèrent (atrésie), seul le follicule dominant, particulièrement sensible à FSH et LH, poursuit son développement et produit de plus en plus d'œstrogènes. |
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Un rétrocontrôle positif en fin de phase folliculaire, du 12e au 14e jour Vers le 12e jour du cycle, à taux élevé (> 300 pg/mL), les œstrogènes stimulent le complexe hypothalamo-hypophysaire par rétrocontrôle positif. Il en résulte une augmentation de la production de GnRH et un pic sécrétoire de LH et de FSH vers le 13e jour. |
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Le pic de LH déclenche l'ovulation Le pic de LH du 13e jour provoque l'ovulation vers le 14e jour. Cela marque la fin de la phase folliculaire et la transformation du follicule de de Graaf en corps jaune producteur d'œstrogènes et de progestérone, c'est le passage à la phase lutéinique du cycle ovarien. Image (modifiée) : SVT TS, Hachette 1994 p. 247 |
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Un rétrocontrôle négatif en phase lutéinique, du 15e au 28e jour Après l'ovulation, les œstrogènes sont à nouveau en faible quantité (< 300 pg/mL). Avec la progestérone ils inhibent le complexe hypothlamo-hypophysaire par rétrocontrôle négatif. Cela provoque une diminution de la sécrétion de GnRH, FSH et LH. Durant la dernière semaine du cycle, faute de stimulation, le corps jaune régresse ce qui entraîne une chute du taux plasmatique d'œstrogènes et de progestérone. Il en résulte : - une diminution des rétroactions négatives permettant une reprise de la production de GnRH, FSH et LH ; - une diminution de la stimulation de l'utérus qui provoque les règles qui marquent le démarrage d'un nouveau cycle. |
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I. Contrôle neuroendocrinien du fonctionnement des appareils reproducteurs
● Le complexe hypothlamo-hypophysaire contrôle les gonades L'hypothlamus, situé à la base de l'encéphale, reçoit et intègre des informations provenant de l'environnement externe et interne. Il y répond en produisant, une neuro-hormone : la gonadolibérine ou GnRH (gonadotropin releasing hormone) qui agit sur deux populations de cellules cibles de l'hypophyse libérant chacune une gonadostimuline dans la circulation générale :
La FSH, stimule les cellules de Sertoli dont le rôle nourricier est nécessaire à la spermatogénèse. Toute élévation du taux plasmatique de testostérone inhibe la production de GnRH, LH et FSH ce qui entraîne une diminution de la production de testostérone. La testostérone exerce un rétrocontrôle négatif sur le complexe hypothalamo-hypophysaire, ce qui permet une testostéronémie constante et donc un fonctionnement constant de l'appareil reproducteur masculin qui se manifeste par une production permanente de spermatozoïdes. ● Effet des gonadostimulines sur les ovaires![]() ![]() La FSH stimule la multiplication des cellules folliculaires et des thèques pendant la phase folliculaire du cycle ovarien. À partir du stade follicule cavitaire, ces cellules sécrètent des œstrogènes dont le taux plasmatique augmente au fur et à mesure que leur nombre augmente. Les œstrogènes sont des hormones féminisantes nécessaires au développement des caractères sexuels secondaires, au développement de la muqueuse et utérine et à la libido. Les hormones ovariennes exercent deux types de rétrocontrôle sur le complexe hypothalamo-hypophysaire. - Un rétrocontrôle négatif en début de phase folliculaire (jusqu'au 11e jour). À taux faible, les œstrogènes inhibent la production de GnRH, LH et FSH. Faute de stimulation, la plupart des follicules cavitaires dégénèrent, seul le follicule dominant, particulièrement sensible à la FSH, poursuit son développement et produit des œstrogènes. - Un rétrocontrôle positif en en fin de phase folliculaire (12e au 14e jour). Au 12e jour, le follicule de de Graaf est arrivé à maturité et produit un maximum d'œstrogènes qui stimulent la production de GnRH, LH et FSH. Au 13e jour on observe un pic sécrétoire de LH qui provoque l'ovulation au 14e jour puis la transformation du follicule de de Graaf en corps jaune. - Un rétrocontrôle négatif en phase lutéinique (15e au 28e jour). Le corps jaune produit des œstrogènes et de la progestérone qui sont nécessaires au développement de la muqueuse et utérine et à la sécrétion des glandes du col utérin et qui inhibent la production de GnRH, LH et FSH. Remarques
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TP 2. Des traitements à base d'hormones | |
II. Les méthodes de contraception | ||
Une contraception hormonale féminine préventive : la pilule œstroprogestative | ||
Les pilules œstroprogestatives, ou pilules combinées, contiennent un œstrogène et un progestatif. 1 ![]() ![]() ![]() ![]() 1 Plaquette de 21 comprimés Le traitement commence le premier jour du cycle et dure 21 jours à raison d'une pilule par jour, prise à heure régulière. Un arrêt de 7 jours provoque les règles - Pour éviter les oublis, les fabricants proposent des plaquettes de 28 pilules dont les dernières sont inactives. 2 Plaquette de 28 comprimés (dont 7 inactifs) - 3 Plaquette de 28 comprimés (dont 4 inactifs). Dessin : Choisir sa contraception |
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1 ![]() ![]() 1 Effets secondaires de la pilule - 2 Diversité des pilules Pour limiter les effets indésirables du traitement (1) on est rapidement passé des pilules dites normodosées, contenant plus 50 µg d'œstrogène, aux pilules minidosées contenant 50 µg, ou moins, d'œstrogène (2), voire aux micropilules qui ne contiennent pas d'œstrogène. Selon la nature du progestatif, on distingue de plus trois générations de pilules (2). Les pilules de 2e génération sont généralement recommandées. Les pilules de 1e génération sont aujourd'hui rares, celles de 3e et 4e génération et les micropilules ne correspondent qu'à des indications médicales particulières. Les pilules de 3e et de "4e génération" sont actuellement remises en cause. Sources : www.contraceptions.org - Lettre de l'ANSM aux médecins |
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1![]() ![]() ![]() 1 Pilule monophasique - 2 Pilule biphasique - 3 Pilule triphasique Quelle que soit la génération de pilule il existe trois façons différentes d'associer les deux hormones. La pilule monophasique (1) : les hormones sont à même dose durant tout le cycle. La pilule biphasique (2): l'œstrogène et/ou le progestatif sont à des doses plus élevées pendant la deuxième partie du cycle (pour se rapprocher du rythme hormonal naturel). La pilule triphasique (3) : les doses varient durant trois périodes au cours du cycle. Elle permet de réduire l'apport global en hormones et donc leurs éventuels effets secondaires. |
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Effet d'une pilule combinée 1 ![]() ![]() 1 Concentration plasmatique d'hormone exogène - 2 Concentration d'hormones ovariennes endogènes Le graphique du bas ne tient compte que des hormones sécrétées par les ovaires, il ne tient donc pas compte des hormones contenues dans la pilule. Durant 21 jours le traitement maintient un taux moyen mais constant d'œstrogène exogène (1) qui exerce un rétrocontrôle négatif permanent sur le complexe hypothalamo-hypophysaire et maintient à un taux bas les gonadostimulines (2). Sans stimulation, les follicules ovariens ne se développent pas et ne produisent pas d'œstrogènes (2). Il n'y a donc ni rétrocontrôle positif, ni pic de LH (2), ni ovulation, ni formation de corps jaune, ni production de progestérone (2). Cette absence d'ovulation constitue un premier effet contraceptif. Image : 1 d'après SVT TS, Hatier 2002 p. 250 - 2 SVT TS, Bordas 2002 p. 339 |
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Effet d'une prise de pilule (ici en milieu de cycle)
En l'absence d'hormones ovariennes en quantité suffisante, non deulement l'ovulation n'a pas lieu mais l'endomètre utérin se développe très mal et reste impropre à une éventuelle nidation. Cela constitue un deuxième effet contraceptif. Image (modifiée) : SVT 1eS, Nathan 2011 p. 301 |
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Effet d'une prise de pilule sur la glaire cervicale au 14e jour du cycle À gauche sans pilule, à droite avec pilule - Largeur de chaque image 15 µm En l'absence d'œstrogènes ovariens la glaire cervicale ne se fluidifie pas en milieu de cycle. Au contraire, le progestatif de la pilule provoque le resserrement de sont maillage. Les spermatozoïdes ne peuvent alors jamais franchir le col de l'utérus. Cela constitue le troisième effet contraceptif. Image : SVT TS, Hatier 2002 p. 250 |
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Que faire en cas d'oubli de pilule œstro-progestative ? Si l'oubli a moins de 12 heures, c'est sans conséquences. Prendre simplement la pilule oubliée dès que possible et celle du jour à l'heure habituelle. Si l'oubli a plus de 12 heures, prendre la dernière pilule oubliée le plus rapidement possible. Éventuellement jeter les autres pilules oubliées. Prendre, à l'heure habituelle, les autres comprimés de la plaquette en cours, jusqu'à la fin. Utiliser alors un autre moyen de contraception en parallèle car il y a risque d'inefficacité du traitement. Pour les pilules progestatives consulter g-oubliemapilule.com |
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Les autres méthodes de contraception hormonale féminine | ||
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La pilule progestative Les pilules progestatives ou micropilules, ne contiennent pas d'œstrogène, mais seulement un progestatif. Le traitement commence le premier jour du cycle et dure 28 jours à raison d'une pilule par jour, prise à heure régulière (plaquettes de 28 pilules) . Le traitement n'est pas interrompu car les règles surviennent spontanément. Ces pilules sont moins efficaces que les pilules combinées car elle n'empêchent pas forcément l'ovulation (cela dépend des pilules). Elles agissent surtout au niveau utérin (endomètre atrophié et glaire cervicale en permanence imperméable aux spermatozoïdes). Elles sont néanmoins utilisées en cas de contre-indication aux œstrogènes (problèmes de coagulation sanguine). |
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![]() ![]() L'anneau contraceptif (ou anneau vaginal) délivre une association œstro-progestative de 3e génération et agit comme une pilule combinée. Il reste en place pendant 3 semaines suivies d'une semaine sans anneau. Image : fr.wikipedia.org - Choisir sa contraception |
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![]() ![]() Le patch contraceptif délivre une association œstro-progestative de 3e génération et agit comme une pilule combinée. On utilise un patch par semaine pendant 3 semaines successives suivies d'une semaine sans patch. Image : www.lemonde.fr - Choisir sa contraception |
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1 ![]() ![]() 1 L'implant contraceptif - 2 Hormones plasmatiques lors de l'utilisation d'un implant contraceptif C'est un bâtonnet cylindrique de 4 cm de long et 2 mm de diamètre (1). Posé sous la peau du bras par un médecin, il peut rester en place jusqu'à 3 ans. Il délivre en continu un progestatif (2) qui agit en empêchant l'ovulation et en modifiant la glaire cervicale. Image : 1 www.lemonde.fr - 2 SVT TS, Hatier 2002 p. 251 |
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Le dispositif intra-utérin (DIU) hormonal Son efficacité est assurée par un manchon qui délivre lentement progestatif qui rend la glaire cervicale imperméable aux spermatozoïdes et empêche le développement de la muqueuse utérine. Il peut rester en place pendant 5 ans. Images : www.contraceptions.org - www.lemonde.fr |
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Le progestatif injectable par injection intramusculaire d'un progestatif tous les 3 mois. Il agit en empêchant l'ovulation et en modifiant l'endomètre ainsi que la glaire cervicale. |
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La contraception hormonale féminine d'urgence | ||
![]() ![]() La contraception hormonale d'urgence C'est une contraception d'exception à utiliser en cas de rapport sexuel non ou mal protégé et quel que soit le moment du cycle. Le comprimé unique est à prendre le plus tôt possible, de préférence dans les 12 heures. Il contient : - soit une forte dose de progestatif (1,5 mg de lévonorgestrel) comme Norlevo efficace jusqu'à 3 jours, dite "pilule du lendemain" ; - soit un anti-progestérone, comme ellaOne efficace jusqu'à 5 jours, dite "pilule du surlendemain" mais qui présente davantage de contre-indications que la précédente. La contraception d'urgence vise à bloquer l'ovulation ou à empêcher l'implantation de l'embryon dans l'utérus. Elle est inefficace dès lors que l'implantation de l'embryon a commencé. Norlevo est en vente libre en pharmacie et peut être délivrée gratuitement aux mineures, de manière anonyme, dans les pharmacies, les centres de planification publics (hôpital) ou privés (Planning familial) et dans les infirmeries scolaires (collèges et lycées). Le refus de délivrance de Norlevo par un pharmacien est illégal. La contraception hormonale d'urgence ne peut pas constituer une méthode régulière car elle n'est efficace que très peu de temps, et contient de fortes doses d'hormones (environ 10 fois plus qu'une pilule normale) qui présentent rapidement des effets secondaires indésirables. La pose d'un stérilet au cuivre peut également être utilisée dans les 5 jours comme contraception d'urgence. Images : SVT 1eS, Bordas 2011 p. 261 - Choisir sa contraception |
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Centre de Planification de l' hôpital de Blaye (lien externe) Informe sur la contraception et l’interruption volontaire de grossesse, oriente vers les médecins et partenaires, pratique des tests de grossesse. La prescription d’une contraception est possible, grâce à la présence d’un médecin, sans obligation d’autorisation parentale. Secrétariat : 05 57 33 40 28 - ouvert de 9h à 17h00 (lien externe) |
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La contraception hormonale masculine | ||
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Spermatozoïdes Actuellement les seules méthodes de contraception masculines reposent sur les solutions mécaniques (préservatifs ou vasectomie (ligature des canaux déférents, généralement définitive). Pour mettre au point un contraceptif hormonal masculin, la difficulté consiste à stopper temporairement la production de spermatozoïdes sans arrêter celle de testostérone. L'utilisation d'un vaccin contraceptif réversible ou un implant associé à des androgènes sont à l'étude. Image : udsmed.u-strasbg.fr |
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La contraception non hormonale | ||
1 ![]() ![]() ![]() 1 Préservatif masculin - 2 Préservatif féminin Il constitue une barrière imperméable aux spermatozoïdes et aux agents infectieux. C'est le seul moyen de contraception qui protège aussi des infections sexuellement transmissibles (IST). Images : 1 et 2 fr.wikipedia.org - Choisir sa contraception |
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![]() ![]() Le dispositif intra-utérin (DIU) au cuivre ou "stérilet" au cuivre Son efficacité est assurée par un manchon de cuivre qui a un effet spermicide. Il peut rester en place pendant 10 ans. Images : www.lemonde.fr - Choisir sa contraception |
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Les spermicides Sous forme de gel, d’ovule ou d’éponge qui se placent dans le vagin, ils immobilisent et détruisent les spermatozoïdes. Ils s'utilisent de préférence, en association avec une méthode " barrière " (préservatif ou diaphragme). Image : mfpf84.canalblog.com |
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Le diaphragme et la cape cervicale sont tous les deux sont des protections qui se placent dans le vagin, au contact du col de l'utérus, et qui empêchent le passage des spermatozoïdes vers l'intérieur de l'utérus. Ils doivent être associés avec un spermicide et peuvent être réutilisés plusieurs fois. |
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Les infections sexuellement transmissibles (IST) | ||
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Les infections sexuellement transmissibles (IST) Les IST se transmettent lors de relations sexuelles. Depuis quelques années le nombre de cas augmente car leur caractère peu symptomatique ou asymptomatique favorise la transmission à l'insu des personnes porteuses. La plupart d'entre elles se soignent facilement mais, non traitées, elles peuvent entraîner de graves complications : - risques de stérilité surtout chez la femme (blennorragie, chlamydiose, hépatite B) ; - atteinte du nouveau-né si la mère est infectée (blennorragie, chlamydiose, hépatite B, herpès génital, papillomavirus, syphilis) ; - risques de cancer (hépatite B, papillomavirus) ; - atteintes neurologiques (syphilis) ; - SIDA (VIH). La prévention des IST repose sur trois grands principes : - utiliser un préservatif ; - se faire dépister au moindre doute ; - prévenir son (ses) partenaire(s) en cas d'infection. Source : www.info-ist.fr |
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Les vaccins Les seules possibilité de vaccination concernent le papillomavirus pour les filles et l'hépatite B. Ces vaccins ont fait ou font l'objet de controverses notamment la vaccination contre le papillomavirus dont l'efficacité est contestée et pour lequel on signale des effets indésirables. Quant à la discussion sur le vaccin de l'hépatite B, elle est aujourd'hui s'apaiser, le vaccin n'a pas d'effet négatif. Image : www.ladepeche.fr Pour des données à jour consulter www.afssaps.fr : vaccin papillomavirus, vaccin hépatite B |
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Dépistage des IST anonyme et gratuit Centre d’informations et de dépistage des IST et du SIDA (lien externe) Maison Départementale de la Santé (MDS) 2, rue du Moulin Rouge - 33200 Bordeaux Caudéran - Tél. : 05 57 22 46 60 ou cliquer ici (lien externe) Dans n'importe quel laboratoire d'analyses médicales. Une prescription médicale est alors nécessaire. Le test est ici payant mais il est pris en charge à 100% par la sécurité sociale. |
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II. Les méthodes de contraception ● La contraception hormonaleLa pilule combinée (ou œstro-progestative) est une méthode de contraception préventive féminine. Elle contient un mélange d'œstrogène et de progestatif. Sa prise quotidienne, pendant les 21 premiers jours du cycle, entretient un taux plasmatique moyen d'hormones ovariennes qui a trois conséquences : Les pilules progestatives (ou micropilules) contiennent uniquement un progestatif. Elles n'empêchent pas forcément l'ovulation mais interviennent au niveau utérin (endomètre et glaire cervicale) comme le font les pilules combinées. Le traitement est continu car elles n'empêchent pas les règles (plaquettes de 28 pilules). D'autres présentations permettent une diffusion lente du contraceptif qui est du même type que : La contraception d'urgence intervient après un rapport sexuel non ou mal protégé. Un seul comprimé contenant un progestatif à prendre le plus vite possible, plus tard dans les 3 à 5 jours (suivant le modèle). La contraception hormonale masculine présente encore des difficultés de mise au point. ● La contraception non hormonaleLes préservatifs (masculin ou féminin) ont un effet " barrière " tant pour les spermatozoïdes que pour les agents infectieux. C'est la seule contraception qui est aussi une prévention contre les infections sexuellement transmissibles (IST). Le diaphragme et la cape cervicale ont également un effet " barrière" mais ne protègent pas contre les IST (et sont peu utilisés en France). Le dispositif intra-utérin au cuivre (DIU au cuivre ou " stérilet ") car le cuivre est spermicide. Il peut rester en place pendant 10 ans. Les spermicides sous diverses formes, on peut les utiliser seuls ou, de préférence, en association avec une méthode " barrière ". |
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III. La procréation médicament assistée (PMA) | ||
L’infertilité des couples a des causes variées | ||
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Origine des infertilités L'infertilité est l'incapacité d’un couple à obtenir une grossesse après 2 années de rapports sexuels réguliers non protégés. Elle concerne environ 14% des couples et peut avoir des causes variées. L'infertilité peut être d'origine féminine ou masculine mais elle aussi souvent mixte et 7% des infertilités demeurent inexpliquées. |
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Causes d'infertilité chez les femmes (33% des infertilités) : - troubles de l’ovulation dus à un dysfonctionnement des ovaires ou du contrôle neuroendocrinien de leur activité ; - anomalies des trompes généralement dues à des infections génitales ; - causes cervicales, la glaire étant sécrétée de façon inadéquate (quantité, qualité, pH) ; - endométriose, muqueuse utérine trop fine ou trop épaisse et anormalement localisée ; - la fertilité est maximale à 20 ans et baisse nettement après 35 ans ; - etc. 1 ![]() ![]() 1 Test d'ovulation ce test urinaire permet de déterminer la date du pic de LH et ainsi d'évaluer le jour de l'ovulation , 12 à 36 heures après le pic de LH. Il est surtout utilisé en cas de troubles de l'ovulation. 2 Hystérographies. A Aspect normal, B Obstruction des trompes L'hystérographie consiste à injecter un produit opaque aux rayons X par le col de l’utérus et à visualiser son passage dans les trompes. L'obstruction des trompes est responsable de plus de 40% des infertilités féminines. Elle est le plus souvent causée par une IST due à chlamidia. Image 2 : www.ac-nancy-metz.fr |
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Causes d'infertilité chez les hommes (21% des infertilités) : - nombre insuffisant (oligospermie) ou nul (azoospermie) de spermatozoïdes dues à une insuffisance testiculaire ou à une anomalie des canaux déférents ; - défaut de mobilité des spermatozoïdes (asthénospermie) ou un pourcentage élevé de spermatozoïdes morts (nécrospermie) généralement dues à des infections ; - taux élevé de spermatozoïdes anormaux (tératospermie) liée à un dysfonctionnement de la spermatogénèse ; - etc. 1 ![]() ![]() ![]() 1 Mobilité des spermatozoïdes - 2 Spermogramme (analyse de sperme) - 3 Spermatozoïdes anormaux Images : 1 www.cpma.ch - 2 d'après www.aly-abbara.com - 3 www.imr-marseille.com |
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Les modalités de la procréation médicalement assistée (PMA) ou Aide (assistance) Médicale à la Procréation (AMP) | ||
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Exemple de traitement hormonal associé à la FIVETE (présentation) Il existe actuellement divers protocoles de stimulation mais tous reposent sur les mêmes principes. Celui décrit ici est dit « long », c’est un des plus couramment utilisés. Dans tous les cas il s'agit d'une part de provoquer une stimilation ovarienne permmettant de recueillir plusieurs ovocytes et, d'autre part, de préparer l'utérus à la nidation de l'mbryon transféré. Source : www.chu-toulouse.fr |
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Les trois étapes de la stimulation ovarienne Les divers protocoles possibles de stimulation ovarienne utilisent des hormones diverses mais aboutissent tous à trois étapes indispensables. |
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La stimulation ovarienne 1 ![]() ![]() ![]() 1 Échographie d'ovaire normal d’une femme de 32 ans - 2 Légende de 1 O : ovaire - F : follicule - U : utérus - E : endomètre - 3 Échographie d'ovaire après stimulation ovarienne Images : 1 www.aly-abbara.com - 3 umvf.univ-nantes.fr Cette technique permet de provoquer une ovulation. Dans le cadre d'une PMA (voir ci-après : IA, et FIVETE) , le traitement est réalisé en trois étapes car il s'agit aussi de déclencher l'ovulation. Dans les cas les plus simples elle vise à pallier une insuffisance ovarienne, seule l'étape 2 est alors réalisée et permet une fécondation normale. Étape 1. Mise au repos de l'hypophyse Dans un cycle normal, au cours de la phase folliculaire, le pic de LH se déclenche automatiquement lorsque le taux d'œstradiol dépasse 300 pg/mL. Or, lors d'une stimulation folliculaire, un tel taux s'observe rapidement du fait du développement simultané de plusieurs follicules, et ceci bien avant qu'ils aient pu atteindre le niveau de maturité nécessaire. Pour éviter ce pic de LH, et donc une ovulation prématurée, on bloque l'hypophyse avec des analogues de la GnRH : - soit de agonistes de la GnRH qui inhibent la sécrétion de FSH et LH en agissant au niveau de l'hypothalamus ; - soit des antagonistes de la GnRH qui bloquent directement l'hypophyse. Étape 2. Stimulation des ovaires Le traitement utilise : - soit un anti-œstrogène, qui se fixe sur les récepteurs des œstrogènes hypothalamiques et hypophysaires et les empêchent ainsi de freiner la sécrétion de FSH et de LH ; - soit directement des gonadostimulines. Ces traitements peuvent provoquer le développement simultané de plusieurs follicules et entraîner des grossesses multiples. Étape 3. Déclenchement de l'ovulation Lorsque la maturation folliculaire est suffisante, on arrête les traitement précédents et on injecte : - soit de la hCG (gonadotrophine chorionique humaine), qui mime un pic de LH ; - soit directement de la LH. L’ovulation se produit 37 à 40 heures après cette injection. |
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L'insémination artificielle (IA) Elle permet de court-circuiter la glaire cervicale (stérilités cervicales) et de rapprocher les spermatozoïdes des ovocytes (stérilités masculines, stérilités inexpliquées). Après stimulation ovarienne on utilise du sperme du conjoint (IAC) ou de donneur (IAD). Le sperme est d'abord conditionné, de manière à reproduire l’action de la glaire cervicale (capacitation) et à sélectionner les spermatozoïdes les plus actifs (centrifugation différentielle et lavage), avant son injection dans l’utérus. En France, le don de sperme est gratuit et anonyme. Le sperme des donneurs est conservé dans l'azote liquide (-196°C) et transmis sous forme de paillettes aux médecins. Image : modifiée d'après www.cpma.ch, www.ouest-france.fr, vulgariz.com |
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La fécondation in-vitro (FIV) et l'injection intra-cytoplasmique de spermatozoïdes (Intra-Cytoplasmic Sperm Injection ou ICSI) | ||
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La fécondation in-vitro (FIV) et l'injection intra-cytoplasmique de spermatozoïdes (Intra-Cytoplasmic Sperm Injection ou ICSI) 1Prélèvement des ovocytes sous contrôle échographique et après stimulation ovarienne - 2 Préparation des ovocytes (une dizaine prélevés) et des spermatozoïdes - 3 Fécondation in vitro ou injection intracytoplasmique de spermatozoïde (ICSI) - 4 Examen des embryons - 5 Transfert de deux ou trois embryons dans l'utérus, les autres sont conservés dans l'azote liquide en vue d'une tentative ultérieure. L'acronyme FIVETE signifie fécondation in vitro et transfert d'embryon. Ces techniques permettent de court-circuiter les trompes (stérilités tubaires) et de rapprocher les spermatozoïdes des ovocytes (stérilités masculines). |
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Prélèvement des ovocytes (vidéo échographique) lien externe On prélève ainsi une dizaine d'ovocytes car, du fait de la stimulation ovarienne, il n'y a pas atrésie folliculaire au cours de la phase folliculaire du cycle ovarien. Image : www.cpma.ch |
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Fécondation dans une boîte de FIV Les ovocytes prélevés par ponction sont mis en contact dans une boîte de culture avec les spermatozoïdes, la fécondation peut avoir lieu. Image : www.chu-poitiers.fr
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1 ![]() ![]() ![]() 1 Fécondation par ICSI Sur la platine du microscope inversé (à gauche de l'image) on distingue la pipette de contension et la pipette d'injection. À droite de l'image le micromanipulateur permettant d'agir sur les pipettes. Au cours d'une ICSI un seul spermatozoïde est directement transféré dans un ovocyte. 2 Séquences d'une ICSI A : prélèvement du spermatozoïde - B : L'ovocyte est maintenu par une pipette de contension - C : la pipette d'injection pénètre dans l'ovocyte - D : injection du spermatozoïde - 3 Séquences d'une ICSI (vidéo) lien externe Images : 1 carloslajud.com - 2 www.sanatoriumhelios.cz - 3 www.cpma.ch |
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1 ![]() ![]() ![]() 1 Examen des embryons - Fécondation et première division en vidéo ( lien externe) 3 Embryon prêt à être transféré Le microscope inversé (1) permet de suivre le développement de l'embryon (2). Au bout de 48 h de culture in vitro l'embryon atteint le stade 2 ou 4 cellules (3), il peut alors être transféré dans l'utérus et effectuer sa nidation. Pour augmenter les chances de succès on transfère 2 ou trois embryons en même temps. Les embryons (ou les ovocytes) restants sont conservés à l'azote liquide en vue d'une nouvelle tentative de transfert, si les parents le souhaitent. On parle d'embryon surnuméraire quand il n'y a plus de projet parental. Images : 1 news.fr.msn.com - 2 www.cpma.ch - 3 www.larecherche.fr |
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PMA et éthique | ||
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La loi française Si la PMA a radicalement transformé la prise en charge de l'infertilité, ses enjeux sont lourds ce qui rend nécessaire un encadrement réglementaire. Il peut cependant y avoir contradiction entre les convictions des individus et les règles fixées par la société. En effet les fondements de la morale ne sont pas universels et peuvent varier dans le temps. Cela entraîne que des pratiques, interdites en France, ne le sont pas nécessairement dans de pays voisins. Références : Loi n°2011-814 du 7 juillet 2011 (Legifrance lien externe) et, pour une lecture rapide, www.net-iris.fr |
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Quelques problèmes éthiques soulevés par la PMA
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Le Comité consultatif national d'éthique pour les sciences de la vie et de la santé (CCNE) est un organisme de réflexion éthique, scientifique et philosophique français ayant uniquement un rôle consultatif. Sa mission est de « donner des avis sur les problèmes éthiques et les questions de société soulevées par les progrès de la connaissance dans les domaines de la biologie, de la médecine et de la santé ». Composé de scientifiques, de médecins, de philosophes, de juristes, de théologiens de toutes confessions, et de journalistes, le CCNE est le seul comité français et international ne dépendant d'absolument aucune autorité de tutelle. |
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III. La procréation médicalement assistée (PMA) ● L'infertilité concerne plus d'un couple sur 10 et peut être d'origine masculine, féminine ou liée au couple (elle est parfois inexpliquée). La compréhension des mécanismes de la reproduction a permis de mettre au point diverses méthodes d'assistance médicale à la procréation. ● La stimulation ovarienne est un traitement hormonal qui permet de provoquer des ovulations. ● L'insémination artificielle après stimulation ovarienne. Du sperme (qui peut provenir d'un don) est injecté directement dans l'utérus. Elle permet de court-circuiter la glaire cervicale (stérilités cervicales) et de rapprocher les spermatozoïdes des ovocytes (stérilités masculines, stérilités inexpliquées). ● La fécondation in-vitro est transfert d'embryon (FIVETE) après stimulation ovarienne, prélèvement d'ovocytes et de spermatozoïdes, elle permet de court-circuiter les trompes (stérilités tubaires) et de rapprocher les spermatozoïdes des ovocytes (stérilités masculines). La fécondation est réalisée en laboratoire, soit en mettant les gamètes (qui peuvent provenir d'un don) en présence soit par injection intracytoplasmique de spermatozoïde (ICSI) dans le cas de stérilités masculines sévères. Le jeune embryon est ensuite transféré dans l'utérus. ● Le développement de ces techniques pose de nombreux problèmes éthiques. En France, les médecins n'agissent qu'avec l'accord des parents et dans le cadre légal (loi du 7 juillet 2011). De plus, un Comité consultatif national d'éthique de « donner des avis sur les problèmes éthiques et les questions de société soulevées par les progrès de la connaissance dans les domaines de la biologie, de la médecine et de la santé ». |
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IV. L'activité sexuelle est associée au plaisir | ||
Mise en évidence d'un système de récompense chez le rat | ||
1 ![]() ![]() 1 Dispositif expérimental (James Olds et Peter Milner - 1954) - 2 Résultats d'autostimulation électrique chez le rat Lorsque l'animal appuie sur la pédale, une zone précise du cerveau est électriquement stimulée (1). La fréquence des appuis sur la pédale est particulièrement élevée lorsque l'électrode de stimulation est implantée dans l'aire tegmentale ventrale (ATV) ou dans le septum par exemple. Au début le rat appuie sur la pédale par hasard mais très vite il appuie à répétition (2). La fréquence des appuis (jusqu'à 6000 fois par heure) est alors proportionnelle à l’intensité du courant. Le rat cesse d’appuyer dès qu’aucun courant ne traverse l’électrode. Chez un rat affamé qui a le choix entre 2 leviers, l’un fournissant de la nourriture et l’autre de l’électricité dans l’hypothalamus, c’est le levier d’autostimulation qui est choisi au mépris parfois de la survie de l’animal. Images : 1 brainmind.com - 2 (modifiée) www.inrp.fr |
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TP 3. Plaisir et activité cérébrale | |
Le circuit de récompense est à la base des comportements permettant d’assurer nos fonctions vitales (comportements alimentaire, sexuel ou social) | ||
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Le circuit de récompense du cerveau humain (version très simplifiée) Le circuit de récompense met en jeu des régions interconnectées du cerveau. L’aire tegmentale ventrale (ATV) reçoit des entrées sensorielles de plusieurs régions corticales (par exemple le cortex visuel (voir chapitre 331)) puis les transmet au noyau accumbens, au septum et au cortex préfrontal (flèches bleues). Toutes ces zones sont interconnectées et innervent l'hypothalamus (flèches roses). Image : d'après www.larousse.fr, lecerveau.mcgill.ca, www.svt.ac-versailles.fr, SVT 1eS, Nathan 2011 p. 281 |
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Chacune de ces structures intervient pour un aspect cognitif, affectif ou moteur de la réponse. Aire tegmentale ventrale : réaction à des stimulus associés à l'activité sexuelle, à la nourriture ... Septum : perception du plaisir, en particulier sexuel. Noyau accumbens : évaluation de la valeur "hédonique" d'une action, motivation pour effectuer cette action, activité motrice. Cortex préfrontal : prise de décision, focalisation de l'attention. Hypothalamus : génèse des comportements, contrôle de survie ... 1 ![]() ![]() ![]() 1 Septum - 2 Cortex préfrontal - 3 Hypothalamus Images : The whole brain Atlas: www.med.harvard.edu |
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1 ![]() ![]() 1 La dopamine - 2 Localisation de la libération de dopamine dans le cerveau La dopamine (1) est un neurotransmetteur c'est à dire une molécule qui intervient dans la transmission du message nerveux au niveau d'une synapse. Les neurones issus de l'aire tegmentale ventrale (flèches bleues sur 2) libèrent de la dopamine au niveau du septum, du noyau acumbens et du cortex préfrontal (pointes des flèches bleues). Images : 1 Obtenue avec le logiciel Rastop - 2 d'après www.larousse.fr, lecerveau.mcgill.ca, www.svt.ac-versailles.fr, SVT 1eS, Nathan 2011 p. 281 |
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Activité des neurones libérant de la dopamine chez le rat ¢
(d’après Schultz et al. (1997) Science) La dopamine est associée à la sensation de plaisir. La libération de dopamine peut même être déclenchée seulement par l’environnement associé à la récompense, sans même que celle-ci soit présente. Inversement, en cas de destruction des neurones libérateurs de dopamine (0,3 % des cellules du cerveau) , le phénomène d'auto-stimulation n'est plus observé chez le rat. Les animaux ainsi traités perdent même, par exemple, toute envie de manger.Un niveau minimal permanent de dopamine est nécessaire , faute de quoi le sujet éprouve une sensation de souffrance. Image (modifiée) : www.svt.ac-versailles.fr |
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Brame du cerf Chez la plupart de animaux le comportement sexuel est strictement lié à la procréation, généralement limité dans le temps (période de reproduction) et stéréotypé. Le brame du cerf peut s'observer dans la deuxième quinzaine de septembre ou début octobre. La période de fécondité de la biche est très courte, moins d'une journée. Le cerf par contre a une faculté d'accouplement de presque un mois. Image : Luc Viatour / www.Lucnix.be ou fr.wikipedia.org - Compléments, consulter cerfs.free.fr/automne.htm |
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Le baiser - Auguste Rodin (1886-marbre) Le comportement sexuel humain (comme celui des autres primates hominidés) ne se limite pas au fonctionnement des organes reproducteurs ou du système de récompense permettant la procréation. Les sentiments amoureux, de désir et de plaisir sont influencés par d'autres facteurs comme la mémoire, le langage, la pensée abstraite, l'imagination ou le contexte culturel. Si l’identité sexuelle et les rôles sexuels dans la société avec leurs stéréotypes appartiennent à la sphère publique, l’orientation sexuelle fait partie, elle, de la sphère privée. Image : fr.wikipedia.org |
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IV. L'activité sexuelle est associée au plaisir ● Le système de récompense (ou circuit de récompense) est à la base des comportements permettant d’assurer nos fonctions vitales, qu'il s'agisse du comportements sexuel, alimentaire ou social. Il met en jeu des régions interconnectées du cerveau. ● L’aire tegmentale ventrale (ATV) reçoit diverses entrées sensorielles. Les neurones qui en sont issus communiquent avec plusieurs régions du cerveau grâce à un neurotransmetteur spécifique : la dopamine qui provoque la sensation de plaisir. Ces communications nerveuses transitent enfin par l'hypothalamus et aboutissent à des commandes motrices. Nous avons tendance à reproduire les actions qui s'accompagnent d'une sensation de plaisir. ● Dans l'espèce humaine, la biologie ne peut à elle seule expliquer complètement les sentiments amoureux, de désir et de plaisir. Le comportement sexuel est en effet influencé par d'autres facteurs cognitifs, affectifs et culturels… |
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BILAN
● Le fonctionnement de l'appareil reproducteur est contrôlé par un dispositif neuroendocrinien qui fait intervenir l'hypothalamus, l'hypophyse et les gonades. ![]() ● La connaissance de ces mécanismes permet de mettre au point des méthodes de contraception ou de procréation médicalement assistée. ● Les relations entre sexualité et plaisir s'expliquent en partie par des mécanismes biologiques mais d'autres composantes interviennent. |
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Pour en savoir plusSitographie Vidéo |
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